le vendredi 8 février départ à 23h30 (non non on ne s'est pas trompé d'horaire..) nous partons de l'hôtel pour un de nos moments forts du voyage l'ascension du volcan El Baru. et ce n'est pas une mince affaire : c'est le point culminant du pays 3474 m et un des seuls lieux au monde où on peut voir l'océan Pacifique et la mer des caraibes. 

Nous décidons de faire l'ascension la nuit pour assister au lever du soleil et pour éviter la chaleur de la journée. 

A 00h nous commençont la montée (après avoir dormi 2h pour Marine et 30 minutes pour Jerem) pas très en forme mais les efforts à fournir vont vite nous réveiller, nous partons de 1800m. Nous faisons l'ascension en compagnie de 2 suissesses, d'un isralelien t d'un malaisien. Nous avons un peu près le même rythme ce qui est plutot encourageant pour monter. Pour la rando nous devons prendre tout notre temps parce que le soleil se lève qu'à 6h et il fait très froid là haut, et en étant parti à 00h on pourrait arriver vers 4h30 du mat et 2h à se cailler en attendant le soleil non merci ! donc on décide de faire des pauses de 5-10 minutes toutes les 30 minutes, ça marche plutot bien on trouve notre rythme et les efforts fournit paraissent moins douloureux. 

L'ambiance est particulière : on monte à la lampe frontale, on entend les "bruits de la nuit" petites bêtes et parfois grosses betes (on préfere pas savoir ce que c'est et de toute façon on voit rien ) ! le ciel est magnifique rempli d'étoiles, on aura eu beaucoup de chance pour le temps : pas de pluie ! et de marcher la nuit nous permet de ne pas voir l'envergures que l'on doit fournir, on marche et puis c'est tout !

On a plutot bien géré le temps de marche on arrive à 6h pile pour le lever du soleil, il fait très froid pas loin de 0 degrès (on a pas plus vraiment l'habitude..) le spectacle est magnifique, le soleil se dévoile petit à petit on aperçoit d'un côté la mer des caraibes plus proche de nous et au loin de l'autre côté l'océan pacifique et en face de nous une mer de nuages sur les montagnes :

 Les oiseaux arrivent en masse pour profiter des premiers rayons du soleil

 La descente sera pratiquement aussi dur que la montée si ce n'est pas plus, le chemin est glissant c'est pas rare de déraper ou même de glisser sur les fesses, on découvre la végétation qui est présente jusqu'au sommet, c'est une sorte de petite jungle avec des fleurs de toutes les couleurs :

a la fin de la rando on craque la fatigue plus le fait de marcher depuis preque 10h y font beaucoup . Mais la desente vraiment raide nous fait bien mal au jambes comme vous pouvez le voir : ;-)

C'était une belle aventure et grand exploit pour Marine qui n'avait jamais autant fait de dénivelé et qui n'avait jamais marché la nuit, Jerem dira que c'était la rando la plus physique qu'il a fait de sa vie ! on est content d'y etre arrivé !

Pour finir cet article petite pensée pour Marina et Philippe : "parce que moi je préfère faire un 3474m en partant de 1800m que de faire un 6000m en partant de 5500m ... " !!